samedi 10 octobre 2015

Exclusif: Caroline Frey et Bernard Magrez sont en réalité une seule et même personne.

C'est une information absolument incroyable que nous vous livrons içi: il s'agit de la plus impressionnante usurpation d'identité de tous les temps. Découverte par le plus grand des hasards, cette nouvelle va bouleverser beaucoup d'hommes et de femmes dans le mondovino.




Un CAP maquillage pour indice.

Si le magnat du vin n'en n'est pas à sa première farce, il a décidément mis les bouchées doubles cette fois ci. En 2007 notre pape du vin bordelais s'inscrit à un CAP en alternance "Maquillage" à Begles, sous le pseudonyme de Bernard Canard. Les professeurs, bernés par une soit disante "reconversion professionnelle" suite à 20 ans en tant "qu'ouvrier agricole", n'ont rien vu venir. "Bernard Canard était très assidu, un élève doué qui s'est passionné très vite pour les masques silicones et les argiles revigorantes" témoigne Michelle Rupineau, la professeure en charge de la formation du dit "Bernard Canard". Le CAP obtenu avec facilité, il ne restait plus qu'à Bernard de jouer son dernier tour malicieux.

Un marché bouché

La première question que notre équipe s'est posée est: Mais pourquoi vouloir se grimer en une autre personne, qui plus est une femme ravissante? Le défi est tout de même de taille! Nos recherches furent brèves, et la réponse évidente. Les portes de la bourgogne et de la vallée du Rhône lui seraient grandes ouvertes. Impossible pour ce grand du Bordelais d'accéder ,sans irriter  ses concurrents, aux plus belles propriétés de l'autre côté du massif central, propriétés qui manquaient à sa belle collection. Bernard Magrez a donc choisi la voie de l'audace, la voie du grimage.

Des visites sous le charme, des actes de ventes plus vite négociés.

"Pour le domaine Corton André, ce fut express,  à peine visité que tant les négociateurs immobiliers que la société vendeuse a été tout de suite sous le charme" témoigne Philippe Jugal, à l'époque entremetteur des deux entités. Quand à la reprise en main du domaine Paul Jaboulet Ainé, Bernard Magrez alias Caroline Frey a eu très vite les mains libres, un grand sourire charmant valant bien sur 1000 combats de chefs.

Les masques tombent

C'est lorsque on attendait Bernard Magrez ET Caroline Frey au sein du même restaurant Le Laurent à Paris que les choses se sont compliquées, et Bernard Magrez alias Caroline Frey a du assurer une gymnastique trop compliquée pour une seule personne. Prétextant un retard de Caroline, Monsieur Magrez est parti au toilettes et en est ressorti Caroline Frey, qui faisait semblant de chercher Bernard Magrez. La dégustation croisée des deux grands du vin commença en présence de toute la presse mais évidemment sans le pape bordelais. C'est au tour de son personnage féminin d'aller au toilettes pour s'y rechanger de nouveau en Bernard Magrez. Le petit jeu dura toute la soirée et les journalistes  et professionnels de la filière furent assez décontenancés par cette soirée digne d'un boulevard. C'est notre reporter Nicolas Sintla qui découvrit le pot aux roses en voyant Bernard rentrer dans des toilettes et Caroline en sortir. Il prit évidemment la peine de vérifier les dites toilettes, pensant dans un premier temps à une histoire d'amour cachée, ou à une affaire de drogue.

Démasqué, Bernard Magrez a tout nié en bloc mais la justice ne tardera pas à se saisir du dossier.

Marc Hélalie.

jeudi 8 octobre 2015

Mercato: Transfuge de Nicolas de Rouyn et David Cobbold à la revue Le Rouge et le Blanc

Il y a la rentrée littéraire, et la rentrée vino-journalistique. C'est une goutte d'eau dans l'océan mais qui a son effet. Cette année le mercato a fait bouger les lignes et nous venons d'obtenir une info des plus inattendues: Les journalistes Nicolas de Rouyn (Bettane et Desseauve) et David Cobbold (BFM) sont attendus pour ces jours ci dans la rédaction de la mythique revue spécialisée Le rouge et le Blanc, qui défend dans sa ligne éditoriale les vins d'auteurs.
Nicolas de Rouyn

David Cobbold



"Marre des strass"

Nicolas de Rouyn explique son geste: " J'en avais marre des strass, des grands restaurants à répétition, marre de ces milliers d'euros bus, ces photos  sur mon blog pour afficher le rang que j'étais censé tenir. Marre aussi de devoir faire un article sur chaque producteur qui m'invite à un diner ou à en week end dans les plus beaux endroits de la planète. Bas les masques, ce que j'aime, c'est le Vin!". Nicolas de Rouyn a côtoyé les plus grands hôtels et les plus grands restaurants d'Europe, sinon du monde, une certaine lassitude aujourd'hui se fait sentir. "J'ai acheté un mobile home près de Tulle , et j'ai aujourd'hui offert l'ensemble de ma cave à l'école de sommellerie de Suze la Rousse." nous dit il pour nous persuader de son changement. "A la revue le rouge et le blanc, je pense apporter mon amour du vrai vin d'auteur, du vin fait à la main ou tout le terroir se fait sentir, qu'on puisse enfin sentir l'âme du vin. Je n'en peux plus de ces monstres de technologie ou ces bouteilles à 4 chiffres qui n'ont que les performances pour mission, les vins de dégustation me fatiguent, je veux des vins à boire, des vins naturels." Le mot est lâché, c'est François Morel qui saura satisfaire ces nouvelles envies professionnelles.

" L'appel du grand vin"

David Cobbold a quant à lui répondue aussi à l'appel du grand large, "l'appel du grand vin" comme il aime à dire. La revue le Rouge et le Blanc est pour lui "autre chose que toutes ces foutaises qu'on a écrit jusque là avec Nico' chacun dans nos bergeries. Plus de fayotage, fini pour moi les interminables visites de caves coop dans le languedoc, à  faire le guignol pour publier ensuite leur communiqué de presse et leurs propres commentaires de dégustation, j'en ai marre, je veux parler du vin avec mes tripes" . A notre question malicieuse "est ce un coming out?" David Cobbold nous répond qu'il a "toujours aimé les vins d'auteurs, et qu'il a reçu un salaire tout a fait décent pour asséner toutes ces informations sur "ces vins de grande distribution" comme il les appelle aujourd'hui avec dédain.

Décidément le monde du vin est en pleine mutation, et ce récent épisode du mercato vineux nous le prouve une fois de plus.

mardi 6 octobre 2015

La DOC Rioja et l'AOC Saint Emilion adopte un format de bouteille commun.

Exclusif: La DO Rioja (Dénomination de origen, ndlr) et l'AOC Saint Emilion se jumellent autour d'un projet commun, une bouteille commune. Sans précédent dans le monde transnational du vin, les deux régions ont adopté à l'unanimité un nouveau format de bouteille qui deviendra obligatoire d'içi 2018. "C'est une avancée pour un message plus clair au consommateur, nos bouteilles se reconaitront directement sur les étalages des rayons vins" affirme Jose Maria Daroca, président de la DOC Rioja.

Une bouteille adaptée au contenu.

Les instances ont voulu s'adapter aux styles de vins produits, qui misent sur une grande maturité des raisins. Le côté artisanal véhiculé par la sus dite forme est le message central que souhaite envoyer les deux instances à leurs consommateurs:" Bonne Maman a toujours été une valeur refuge pour bon nombre d'entre nous. Nous voulons que ce contenant reflète toute l'attention que nous avons porté à nos fruits tout au long de l'année. Nos vins , d'une épaisseur sans pareille, faits de fruits murs (et sans sucres ajoutés), et d'une concentration inégalée séduisent aujourd'hui le plus grand nombre. Mais il faut maintenant que les consommateurs puissent mieux identifier nos valeurs et nos produits"  note Jean François Galhaud, tout nouveau président du conseil des vins de Saint-Emilion.

Le prototype des futurs bouteilles communes aux deux AOC.


Plus besoin de tire bouchon

La possibilité pour certaines années trop maigres de contenir un petit gélifiant qui permettent de conserver la réputation des deux AOC a été évoqué mais la décision n'a pas été encore validée, puisqu'il faut que l'INAO d'une part et que l'INDO d'autre part donne son feu vert pour  ce point de détail. Celà permettra d'assurer une hermetique conservation de ces précieux nectars, et une constance dans la qualité de ces vins.

Des vins de méditation

"Nous ne faisons pas de vins pour les bois-sans-soif, mais nous faisons des vins de méditation, dont la grandeur n'a d'égal que la concentration" affirme Gérard Perse, dernier promut de la plus belle des distinctions du classement de St Emilion (Grand Cru Classé A, ndlr). Ce dernier justifie cette innovation qui risque faire bouger les lignes et assure que la plus petit contenance , 30 cl, "est tout a fait adaptée aux nouvelles tendances de consommation ". En effet, Pomerol et Pessac Léognan semble regarder de près ce beau projet. Le Médoc, organisateur quant à lui des championnats du monde des vins boisés dans deux mois risque fort de voir en eux de sacrés challengers.

Marc Hélalie.