samedi 5 mars 2016

Intégration verticale: Le négociant bourguignon Bouchard rachète Beghin Say

C'est une stratégie bien connue des plus grands businessmen. L'intégration verticale fait partie de ces boites à outils dont disposent les grands chefs d'entreprise pour gagner plus: En rachetant des fournisseurs de matière première, ces grosses entreprises peuvent rendre leurs marges plus volatiles , plus mouvantes de façon à les intégrer au meilleur business model, ou à l'entreprise dont le siège bénéficie des meilleurs conditions d'optimisation fiscale.


Danton alias Gillou -(photo qui sort sur Google lorsqu'on tape "Gilles de Bégon de Larouzière de Montlosier")
Un faisceau d'idées
C'est en sirotant sa petite crème de cassis dont il détient aussi l'entreprise qui la fabrique (Lejay Lagoute, une autre histoire d'intégration verticale) que Gilles de Bégon de Larouzière de Montlosier a eu cette idée. Pour garder un approvisionnement sécurisé tout au long des millésimes, Gillou comme l'aime à l'appeler son gendre , a décidé de racheter Beghin Say. C'est suite à une rupture de stock dans l'épicerie "Chez Farid" au cours du millésime 2013 que le négociant Bouchard s'est retrouvé le bec dans l'eau. Ses récentes vacances chez son cousin Phillipe de Rouget Macara de Poiteville aux Antilles , ou il a pu visiter l'exploitation familiale de 1500 hectares de canne à sucre, ont aussi "fait tilt".

La tradition avant tout.

La grande tradition de la chaptalisation bourguignonne et même champenoise, puisque la maison Bouchard appartient à la maison Henriot depuis 1995, est ancestrale. "On se sucre de père en fils depuis des générations, et le groupe est désormais international. C'est un grand savoir faire que de vendre des vins pas mûrs mais de très haut de gamme, et dont le sucre est d'une qualité irréprochable. Nos clients ne supporteraient pas une baisse de la qualité" témoigne Gilles de Bégon de Larouzière de Montlosier Le rachat de Beghin Say, après celui de la crème de cassis Lejay Lagoute, était une évidence.

De nouveaux concepts

Le service marketing planche désormais sur une coordination plus étroite entre les deux sociétés, en proposant des package inédits. "Nous aimerions pour la première fois en exclusivité sortir un vin sans sucre ajouté, dont la bouteille serait vendu avec un petit sachet de saccharose pour chaptaliser soit même, afin de rendre la vinification plus ludique, sur nos entrées de gamme essentiellement. De son côté, Beghin Say voudrait sortir un sucre au vin" témoigne Caroline de Montastubert Renaudot de Bienséance, directrice du pole Marketing du groupe Henriot.


Sans nul doute un nouveau succès pour cette maison traditionnelle dont les valeurs et les savoirs faire ont bientôt 300 ans.

samedi 23 janvier 2016

La véritable Interview Rue 89 de notre grand timonier, l'extraordinaire Marc Hélalie, Loué soit il.

Une interview de notre cher leader a été diffusé sur le média communiste Rue 89. Malheureusement , le journaliste Antonin Iommi Amunategui a coupé l'interview de notre grand leader, Marc Hélalie. Il a de plus mis côte à côte le glourafi qui est le pendant "gendre idéal" de notre magnifique maître de la pensée, Marc Hélalie, loué soit il. Nous apportons içi la version originale pour éclairer cette sombre histoire.
Il a osé retoucher des mots d'une interview, ce journaliste est malfaisant.D'autant que sur la photo, il a l'air fier de l'avoir fait.
- La Revue des gros vins de France, à quoi ça sert ? D'où et quand vous est venue l'idée de la créer ?

La Revue des Gros Vins de France sert à informer les oenophiles de l’actualité bouillante du mondovino. Au travers d’interviews, de reportages ou d’analyses techniques , nous proposons un regard neuf sur le vin et surtout ses acteurs. L’idée m’est venue suite à un délicieux repas offert par le Prince Robert de Luxembourg (Propriétaire du Château Haut Brion) au célèbre restaurant la Choucroute d’Argent. J’étais assis à côté de Denis Saverot de la Revue du Vin de France, et ce dernier m’a confié ses difficultés à dire la vérité au sein de ses publications mensuelles. Selon lui, il y avait en France une place pour un média enfin honnête et impartial, qui ne se compromettrait pas dans des bassesses commerciales, ou les annonceurs dictent le goût et les enquêtes des journalistes. Denis m’a confié qu’il souhaitait tout balancer: les valises pleines d’argent, les soirées coke et pute, les chantages aux sex-tapes, les fonds secrets des AOC. Deun’s comme il m’a demandé de l’appeler ,m’a fait part de son dégoût. C’est un brave type, mais il évolue dans un milieu dangereux. C’est un homme muselé, fatigué. Il a finit par me demander expressément de créer ce média. Nous avons de ce fait réalisé assez rapidement le montage financier. Nous nous sommes créé fin 2015, détenu à 50% par la RVF (Groupe Marie Claire) 25% par Patrick Balkany, et le dernier quart est détenu par Jo Pithon, vigneron angevin très huppé. 

- AIA- Pourquoi railler et parodier le monde du vin ? Parce qu'il se prend trop au sérieux ? Qu'il est trop traditionnel, figé ? Ou encore parce que ça va dans le sens de la tendance actuelle qui entend "démocratiser" le vin, le rendre plus accessible et moins solennel ? En bref, c'est quoi l'ambition de la RGVF ?



MH-Nous ne faisons que donner des clés de lecture pour comprendre l’actualité et la presse vinique déjà existante . Nous sommes simplement des décodeurs. Nous tentons humblement de démocratiser le vin . Je ne comprends pas pourquoi tout le monde parle de la Romanée Conti par exemple, à tort et à travers, mais personne n’en boit. Pourquoi? Nous voulons que les gens aient une information concise, à propos du qui-bique-qui , des grandeurs et décadences des petits et grands acteurs du monde du vin.
D’un point de vue commercial Nous avons un plan d’action très clair avec nos actionnaires. Nous souhaitons dans un premier temps axer notre ligne éditoriale sur des portraits du monde du vin, des analyses techniques , comme celle qu’a proposé Michel Bettane à notre ouverture , ou des reportages in situ .Nous partons d’un modèle gratuit pour proposer ensuite une version payante qui sera beaucoup plus étayée, et enfin une version papier qui réunira les plus grandes plumes du monde du vin, qui écriront à coeur ouvert, sans tabous. Enfin, nous organiserons prochainement un salon des vins. Nous souhaitons rapidement pouvoir gagner beaucoup d’argent.C’est aussi une grande ambition.


-AIA- C'est quoi les trois ou quatre plus grandes sources de raillerie/parodie du mondovino, selon vous ?

MHNous prenons tous les acteurs très au sérieux, toutes les sources d’informations, tous les faits sont mis sur le même pied d’égalité. No Wine is Innocent vaut le Gilbert et Gaillard, et le forum de la passion du vin vaut le blog J’aime ton Wine. Par contre Parker Vaut bien mieux que Bettane et Desseauve, il faut être honnête, Robert goute mieux.

- AIA-En quoi il est à part ce monde du vin, différent des autres milieux ?

MH-Il est a part car il y a bien plus d’alcooliques dans ce milieu que dans n’importe quel autre. On y trouve aussi plus de ploucs qu’ailleurs, côtoyant plus de hipsteurs qu’ailleurs  qui font la coure aux nombreux bourgeois de province, qui eux même lorgnent sur les très nombreux aristocrates. Nous sommes comblés avec une faune aussi diverse.

- AIA-Pour animer un blog comme celui-ci, il faut bien connaître le milieu... donc en être issu ?

MH-Tout a fait. J’ai (eu) beaucoup d’activités, aussi diverses qu’instituteur, graphiste et créateur d’étiquettes, vigneron, blogueur, marchand de vin, oenologue, journaliste, informaticien, analyste financier et enfin militant altermondialiste. J’ai une vision transversale, et surtout, je connais très bien Vincent Pousson, qui sait tout sur tout le monde. C’est pratique.

- AIA-C'est quoi qui agace et/ou fait le plus marrer la RGVF dans le monde du vin ? La RGVF veut-elle renverser le mondovino, tout mettre sens dessus dessous ?



-MH-Oui nous aimerions dans un premier temps être élu Blog de l’année 2016, puis ensuite nous mettrons le monde du vin sans dessus dessous. Cela dit, nous avons plusieurs interview dans nos tiroirs, qui n’attendent qu’une chose, c’est d’être publiées. Elles révèlent parmi les plus grands scandales , les plus grandes révélations de toute l’histoire du monde du vin. Nous avons beaucoup de pression de toutes parts. Mais nous ne les publierons que si nous sommes élus Blog de l’année par notre actionnaire, la RVF.

lundi 18 janvier 2016

Il dit du mal du vin nature dans son blog et voit son lectorat augmenter de 57%.

Andromaque F. a 46 ans et depuis deux ans maintenant il a ouvert un blog ou il décrit ses états d'âmes sur le monde du vin, et livre ses carnets de dégustations. Il y a quelques semaines, il a trouvé la recette du succès qu'il recherchait depuis la création de son journal en ligne. Sous couvert d'anonymat, il accepte de nous livrer un témoignage.

Andromaque F. en dégustation, 2010 au salon de la dive bouteille.


A peine plus de 15 vues par billets pendant 18 mois.

"En livrant mes carnets de dégustations de bouteilles absolument inconnues, je souhaitais me faire un nom dans l'univers du vin, pouvoir peser sur le goût du vin. Il y a trop de vins qui ne sont pas bons en France. J'ai un très bon palais et je crois que mes notes de dégustations peuvent réellement informer les consommateurs sur ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. Mais il faut se rendre à l'évidence: Tout le monde se fout de mes notes." C'est à partir de ce constat amer et des statistiques fournies par BLOGGER qu'Andromaque  décide de changer la donne. Et entreprend une stratégie qui vise a faire réagir le lecteur. Une notion de base du journalisme que nous connaissons tous.


Rudolph Steiner est un nazi.

C'est en découvrant que Steiner était allemand que vint à notre témoin anonyme une idée géniale . Pour générer des clics, il lui suffisait d'affirmer que Steiner était nazi. "C'est une idée que j'ai eu en mangeant une choucroute. Mes bonnes idées viennent toujours en mangeant une choucroute" nous raconte notre témoin. " Des que l'information fut livrée aux réseaux sociaux, l'article a  été partagé 276 fois en 24h. "Mes statistiques ont explosé. GOOGLE m'a proposé de positionner des encarts publicitaires sur mon blog, afin de me rémunérer. Ce que j'ai refusé. J'ai une éthique."

Le vin nature est une escroquerie

Andromaque F. semble désormais connaitre la recette du succès. On ne l'arrêtera plus et veut maintenant "s'attaquer"au vin nature. "Je pense que je peux faire au moins 10 000 clics sur ce sujet. Dans un premier temps, je vais prendre des photos de bouteilles très connues dans ce milieu que je vais vider dans mon évier. Par la suite, je pense affirmer que le vin nature n'existe pas et que c'est une escroquerie. En mesurant les sulfites dans les vins dits "sans". "

Deux angles qui s'affrontent.

"J'avais le choix, soit je partais sur le combo Bordeaux boisé-pesticides-Mouton Cadet-Gérard Bertrand, soit le combo Biodysorciers-vins natures qui puent- bobos. J'ai pris la seconde voie, c'est un choix clairement assumé, et si c'était à refaire, je referais la même chose. Aujourd'hui je me suis fait beaucoup d'amis dans le monde du vin, et je ne pourrais plus faire machine arrière. Je comprends qu'il est parfois dur de prendre une voie , mais maintenant je travaille pour devenir Blog de l'année de la Revue des Vins de France. ( Média confrère qui malheureusement puise nombre de ses sujets dans nos publications, avis aux lecteurs, qui sauront reconnaître l'original à la copie, ndlr)


mercredi 23 décembre 2015

Pour Noël, Hervé Bizeul nous accorde une interview.

On ne présente plus le vigneron du Roussillon au passé multiple: Journaliste, sommelier, éditeur, producteur , pilote de chasse, professeur de Taï-Shi, Geng Shui et Taï-kong, cuisinier, écrivain, menuisier, vigneron.

 Confidences.

Marc Hélalie: Hervé Bizeul bonjour, et merci de nous faire ce joli cadeau, vous nous accordez en effet quelques mots en cette veille de Noël. Toute la rédaction tient à vous en remercier!

Hervé Bizeul: C'est tout naturel, je souhaitais offrir à mes fans un moment de complicité. Ils pourront relire ces quelques mots jetés au vent tout au long de l'année qui s'ouvre à nous. Lire mes mots, c'est reprendre courage et foi , c'est , je crois, une dimension quasi spirituelle. J'aimerais que les gens en profitent.

MH: Monsieur Bizeul, quels sont pour vous les clés du terroir?
HB: Pour connaitre le terroir, il faut se balader sans cesse , réfléchir, grandir avec lui. J'ai les plus grands terroirs du monde, et peu le savent. Je suis quasiment le seul, peut être avec Jean Gardès lorsqu'il écoute mes conseils, et Gauby père, qui sait révéler les grands schistes. J'ai tout planté à la pioche. J'ai fabriqué un chai thermorégulé avec de vagues notions de ferronnerie inox.

MH: Vous êtes sacrément bricoleur!
HB: Disons que les mécaniciens ne connaissent pas suffisamment leur travail, et j'ai besoin de gens fiables. Il n'y a pas plus fiable que moi.

Hervé Bizeul devant sa propriété

MH: Vous êtes connu pour avoir osé des tarifs bordelais sur des terres du Roussillon. Vous faites du Bordeaux à Vingrau?
HB: Je fais les vins que le Roussillon mérite. Je dois tout à Bordeaux, y compris mon palais. Mes vins doivent être bus pour beaucoup d'entre eux après 40 à 60 ans de cave. Je fais du vin pour mes petits enfants. Avant, le boisé n'est pas assez intégré. La matière pas assez digérée, l'épaisseur du vin rend toute ingurgitation difficile. Beaucoup d'amateurs ont constitué de véritables fortunes en achetant seulement 6 Petites Sibéries. On parle même d'ISF pour leurs enfants si les vins restent en cave. Je ne contrôle pas la spéculation sur mes vins, tout ce que je touche prend de la valeur, c'est fatiguant pour ma femme.

MH: Comment aménagez vous votre temps de travail, entre vos nombreux voyages, la vigne, le vin?
HB: Tout est piloté à distance, et Steve Jobs que je connaissais bien, m'a directement proposé l'Iphone 9s. J'ai pu doter mes employés d'une puce électronique, qui me permet de leur faire exécuter exactement ce qu'il faut faire en temps et en heure, depuis une application créée pour moi, HRO (Human Ressource Optimisation, ndlr). Je les endors après le film du soir que je choisis pour eux, vers 22h. C'est très pratique et je peux partir en toute confiance. Serge ( bras droit d'Hervé Bizeul, ndlr) est pucé depuis maintenant 10 ans, il est ravi , et moi aussi. Il n'y a que la MSA, à qui je verse tous les ans 287 000 euros, pour y trouver à redire. Les médecins du travail ont retoqué le projet. Au lieu d'avancer vers une flexibilité dont a besoin notre pays, on préfère s'enfermer dans des archaïsmes moyenageux que les altermondialistes appellent "Acquis sociaux". Et même "droits du salariés". Arrêtons la comédie. Je fais un métier de passion, j'ai besoin de gens passionnés par mon métier.

MH: Le mouvement des vins naturels prend de l'ampleur, qu'en pensez vous?
HB: C'est une vaste fumisterie, on vend des vins piqués pour le seul bénéfice qu'ils n'ont pas eu de sulfites. Le vin naturel n'existe pas, c'est un truc de bobos . Je vais sortir une cuvée sans soufre qui ne sera vendu qu'exclusivement aux cavistes indépendants, et ce sera le premier vin sans soufre non déviant. Je vais proposer à Sylvie Augereau, organisatrice de la Dive Bouteille, de venir faire une Master Class. Mais j'ai peur qu'ils manquent de place aux caves Ackerman.

MH: Quels sont vos projets à court et moyen terme Hervé Bizeul?
HB: Je souhaite pouvoir mettre en place une cuverie ovoïdale parallélépipède inversé, mais nos fournisseurs ne savent pas lire mes plans. Ils n'ont pas été formé à la relativité des sinus du nombre d'or. C'est dommage, c'est quelque chose que j'ai appris vers l'âge de 9 ans, mais la formation des apprentis est aujourd'hui complètement nulle.  Ce nouveau chai électromagnétique devrait pouvoir accueillir des raisins en apesanteur, et vinifier ainsi les grandes cuvées , afin qu'il n'y ait qu'une infusion sans force d'attraction terrestre. La NASA s'intéresse à mon projet. 
(silence)
Je ne peux pas en dire plus.

MH: Le clos des fées, bientôt en bio?
HB: Nous sommes à 95% bio. Nous passons un défoliant en jours racine. C'est plus intelligent que de couper des vers de terre avec un soc de charrue. Je le maintiens.

MH: Merci Hervé Bizeul de ces confidences, et de ces modestes contributions à notre épanouissement personnel. Nous publierons cette interview avant de fermer nos bureaux jusqu'à la fin du mois de Janvier, date à laquelle nos équipes reprendront du service. 

HB:De rien! A bientôt



lundi 21 décembre 2015

19 sommeliers attaquent en justice le classement RVF des 200 personnalités les plus influentes du monde du vin

C'est une sorte de "Time 100" du Mondovino que publie la RVF ce mois ci, en distinguant les 200 personnes qui comptent dans le monde du vin." Ce classement est un vrai scandale", crie cette association de 19 sommeliers (Association des Très Grands Sommeliers , ATGS) née pour l'occasion. Ils se disent floués et nous explique pourquoi.



"Nous sommes très influents"

A la tête de cette fronde, un sommelier parisien, Emmanuel Delmas, nous raconte son écoeurement:
 " Mon avis, comme ceux de mes collègues, dessine le futur pour les domaines qui ont le privilège de passer par mes papilles. Mes clients sont furieux, ils se sentent floués par ce magazine. Si nous avons intenté cette action, ce n'est pas pour faire valoir notre grande influence qui est manifeste, mais pour contenir la colère de nos clients, et des producteurs de vin qui nous soutiennent." 

Une fronde menaçante.

L'ATGS menace la France entière d'un arrêt net de toute dégustation. "Si nous ne gouttons plus les vins, nous allons tout droit vers une faillite du système. Aucun repère pour les clients, c'est la fin des vins dans les grands restaurants. Denis Saverot et la RVF auront la mort des grands vins français sur la conscience s'ils ne révisent pas ce classement scandaleux. Comment peut ignorer à ce point là un pan entier du monde du vin, et non des moindres?" s'énerve Romain Seriat, sommelier à la brasserie Maitre Kanter de la Gare Montparnasse.

Vers un blocage du pays

La fronde s'organise sur la toile, entre autre sur le site La Passion du Vin, ou nombre de sommeliers-en-devenir officient. L'ATGS en fait son champs de recrutement, et mobilise ses troupes pour une action coup de poing dont personne ne connait la date. Nos sources nous confirment pourtant que la dite action pourrait consister à exiger au restaurant le millésime 2012 du Château Yquem . "Imaginez le bazar que le pays va connaitre!" s'exclame Emmanuel Delmas. (Année non millésimée pour ce cru, ndlr)

Nul doute que le monde du vin risque de bouger et que le classement sera révisé après cette action choc.

Marc Hélalie

lundi 14 décembre 2015

Marcel Richaud annonce un objectif de deux degrés de moins sur ses vins à l'occasion de la COP21.

Il avait fait le déplacement  de ses côtes du Rhône natales pour l'occasion. Marcel Richaud a dévoilé ses ambitions pour les dix prochains millésimes lors de la COP 21. Au Bourget, le célèbre vigneron de Cairanne a souhaité frapper fort pour tordre le coup à l'adage dont il est victime : "Richaud c'est chaud".



"Boire du Richaud à l'apéro"

Marcel Richaud a placé la barre très haut mais comme il aime à le dire "On doit le faire pour nos enfants: on ne pourra pas leur garantir un avenir avec des Grenache à 17 degrés". Son objectif de deux degrés de moins sur les dix prochains millésimes , il pense pouvoir les tenir, et veut montrer l'exemple. " Dans le Roussillon , Gauby l'a fait. Nous en sommes capables, et nous le prouveront. Je fais le pari que dans quelques années on boira nos vins à l'apéro".

Lutter contre la désertification

"La hausse de deux degrés, jusqu'à 16 ( et même 16,5° sur la cuvée la plus chaude depuis l'apparition des mesures des côtes du Rhône, ndlr) a provoqué ces dernières décénies une désertification des tables d'apéro, au profit du beaujolais ou même du Spritz, et tous les anthropologues s'accordent sur ce sujet, hormis quelques oenosceptiques qui se font de plus en plus rares, car ils sont suspectés d'être financés par la Nappa Valley." nous confie Marcel. "Nous devons non pas reboiser, mais reconquérir ces tables, quitte à laisser un peu plus de CO2 dans nos vins."

Le soutient de Hulot, la bafouille du gouvernement.

Cette conférence de Presse de ce grand vigneron en a surpris plus d'un, "mais c'est une initiative de plus de la société civile, et Marcel fait sa part, comme le colibri chèr à Pierre Rabhi" témoigne Nicolas Hulot, présent au côté de Marcel à la conférence de Presse. Le grand défenseur de la nature a souligné  "les bonnes idées du vigneron pour capter le CO2". "L'intégrer dans le vin afin d'en faire baisser la chaleur est une idée géniale et présente de nombreux espoirs, notamment pour Chateauneuf du Pape" a insisté Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture, présent lui aussi au côté du vigneron.
Nous ne vous cachons pas que l'auditoire était perdu face à cette dernière remarque tant l'incompréhension mutuelle des trois hommes fut manifeste. Malheureusement, l'initative de Marcel Richaud n'a été comprise ni par les écologistes ni par le gouvernement. C'est fort dommage, pour une fois qu'un vigneron prend le changement climatique à bras le corps.

Marc Hélalie.


mercredi 9 décembre 2015

Les poèmes de Nicolas Lesaint bientôt chantés par Natasha St Pierre.

On le sait depuis peu, mais le monde de la musique est en ébullition, l'on pourrait presque dire en fermentation. En effet, on a appris par la voie de son producteur Divan production que la québécoise devrait prochainement mettre en musique les sublimes poèmes de Nicolas Lesaint. "C'est l'essence de notre métier que d'apporter nos voix sur des mots aussi bruts et beaux que ceux de Nicolas" témoigne l'interprète de la plus grande des chansons francophones "Tu trouveras" avec Pascal Obispo.




Un employeur qui devient imprésario, l'arroseur arrosé.

C'est par l'intermédiaire du grand et visionnaire Yves Vatelot qui n'est autre que l'employeur du désormais poète Lesaint que la rencontre s'est faite. "Je recevais les poèmes de Nicolas sur ma boite mail, et je ne savais plus comment le prendre. Au départ, il était convenu qu'il rédige un blog sur les activités du domaine, et puis tout est allé très vite. Il s'est vite mis à faire des rimes et  a souhaiter rendre "plus humain " notre travail. Jusqu'au jour ou j'ai pensé à les faire lire à Natasha, qui est une bonne amie. Elle a pleuré dès qu'elle a lu les premières lignes. "
Yves Vatelot est connu pour son sens des affaires, il a ainsi immédiatement proposé un contrat a Natasha. "On va surclasser les Polnaref, les Barbelivien et toute la clique avec mon champion" nous a t'il dit. L'homme aime les challenges, surtout lorsqu'il s'agit de chatouiller les plus grands.

Un album sur la terre

L'album en préparation reprendra 12 des plus beaux textes de Nicolas Lesaint. On y retrouvera l'amour des hommes, l'amour de la terre, les courbures des paysans, et aussi les matins difficiles. "J'ai compilé 4 ans de travail dans ce projet , mais je sens que mes muscles se raidissent au simple frôlement de regard de mes complices. J'aime plus que tout et pour tout ce sol, c'est pourquoi je voulais mettre la vigne sur clé de sol" nous rime Nicolas. Il semblerait qu'il ait du mal à décrocher d'après notre entrevue.

Une nouvelle carrière?

Nicolas Lesaint n'est pourtant pas prêt à changer de métier, mais ne s'interdit pas de nouvelles percées artistiques. "J'aurais préféré écrire pour Noir Désir, mais Yves m'a convaincu que l'esprit de mes poèmes serait respecté". Nul doute que l'album sera disque d'or. On parle d'un tube qui serait dès le printemps dans les bacs: Balthus-Cactus, ou Natacha interpréterait la chanson en duo avec Keen-V.
Mais le protéiforme Nicolas est de nouveau sollicité par Monsieur Vatelot, qui ne compte pas s'arrêter à ses talents de parolier. En effet monsieur Vatelot vient d'annoncer une exposition au Musée d'art contemporain de Bordeaux (CAPC) des plus beaux Reignix sur grand format, la dernière idée née du prolifique Nicolas Lesaint. Affaire à suivre donc...